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31 mai - conférence et soirée d'échanges sur les élections européennes

A l'occasion de l’élection du parlement européen du 9 juin, le groupe animation de La Belle et la blette, Ah ma papille et l'association Les Ami.es de la confédération paysanne, ont organisé une conférence-soirée d'échanges sur ce sujet.

Les décisions prises au parlement européen ont un impact particulièrement important sur les questions agricoles (à travers la Politique Agricole Commune - PAC), alimentaires et environnementales (80% de la législation environnementale appliquée en France est votée au parlement européen).

Pour nous éclairer sur ce sujet, Mathieu Valeur, membre de l'association Les Ami.es de la Confédération paysanne, nous a partagé ses connaissances sur les enjeux agricoles, alimentaires et environnementaux de cette élection.

La présentation a été suivie d'un échange très riche avec la petite quarantaine de personnes présentes, et en particulier les paysan.nes de nos amap venu.es nombreux.ses. La séance s’est finie par un verre de l’amitié autour d’une dégustation des fromages d'Audrey Garcia. Un grand merci à Mathieu pour sa présentation et à Agnès qui nous a prêté la salle du Conservatoire national des plantes à parfum, médicinales et aromatiques.

journée a la ferme

8 septembre - Porte ouverte à la ferme

Comme chaque année, Véronique et Thibault avec l'appui de la cellule animation de l'AMAP ont organisé une journée à la ferme en compagnie de l'AMAP de Villejuif.

La chance était avec nous puisque le temps s'est montré clément durant cette belle journée de rencontre qui a commencé par une visite à travers champs en compagnie du maître de ces lieux, nous narrant les différents temps forts de l’année écoulée avec leurs lots désagréables dû à la pluviométrie, l'oïdium, le mildiou et autres désagréments qui rendent la vie un peu compliquée.

Par la suite, Véronique, nous présente l’organigramme du fournil : les fagots de bois qui alimentent le four, la meule qui concasse les différentes céréales en farine, et les différentes étapes, sur le marbre le pétrissage, la pousse, le façonnage, l’enfournement et la cuisson des pains dans le four à bois complètement rénové.

La journée s’est poursuivi par une initiation de greffe de pommes de référence sur des arbustes encore en pré-adolescences. Magnifique découverte et mise en pratique, merci pour l’enseignement !

S’en suivi l’heure de l’apéro offert par l’Amap de Villejuif pour le régal de tout à chacun.

Pendant ce moment de détente, quelques membres de la cellule animations ont concocté un jeu de piste sur la ferme pour petits et grands afin de (re-)découvrir les serres, et les cultures de pleins champs : légumes racines, légumes rampants, salades, ainsi que le compost et les outils mécaniques.

Enfin le repas partagé sorti du panier sous un beau et franc soleil puis la journée s’écoule doucement, les discussions vont bon train de table en table : inquiétude pour certains sur le devenir de l’agriculture paysanne, pour d’autres, on refait le monde et on s’interroge sur la place des enfants dans ce dernier ?

En fin d’après-midi, toutes et tous se regroupent autour des bassines pour la vaisselle dans un esprit d’échange convivial.

Merci à Véronique et Thibault ! Merci à toutes et tous d’avoir répondu présent.

Quel est le principe de la méthanisation ?

La méthanisation est un processus permettant de profiter de la dégradation des matières organiques naturelles par des bactéries en absence d'air. Ce processus a pour nom la fermentation anaérobique. Ce procédé permet de dégager une source d'énergie renouvelable le Biogaz.

Quels sont les inconvénients de la méthanisation ?

Côté pile, la méthanisation permet de produire du gaz renouvelable et d'assurer aux éleveurs d'importants compléments de revenus.

Côté face, elle présente une vraie menace de pollution des sols et d'émission de gaz à très grand effet de serre

Méthanisation : un digestat bien indigeste pour les sols et les eaux

Les lisiers et fumiers sont riches en azote mais pauvre en carbone et donc faiblement méthanogène.

Pour que cela fonctionne et méthaniser rentablement, il est obligatoire d’ajouter des matières riches en carbone.

Cela peut être:

– des déchets d’industries agroalimentaires,

– des végétaux cultivés à cette fin (gaspillage de protéines),

– des matières grasses,

– des boues de station d’épuration (et leurs pollution),

– des déchets verts (sauf la fraction ligneuse dont la présence ne gêne pas mais ne produit pas de méthane).

Ces ajouts augmentent d’autant la production de digestat et augmentent donc énormément la quantité de pollution azotée à épandre pour un élevage.

On ne peut guère parler « d’un retour au sol » d’excellence des effluents d’un élevage.

La méthanisation ne peut être une excuse pour sursaturer les sols en intrants solubles.

Les aides à la méthanisation peuvent ainsi constituer quelque part des « aides à la pollution des eaux en azote et phosphore » surtout dans des régions calcaires aux sous-sols passoires alimentant les sources résurgences de rivières fragiles de plus en plus marquées par la dystrophisation.

Quels sont les problèmes de la méthanisation ?

Dans ses conclusions, l'Agence explique que « les intrants [matières qui entrent dans le méthaniseur] peuvent apporter des contaminants organiques, notamment des résidus d'antibiotiques résidus médicamenteux administrés aux élevages.

Cela inclut les bactéries, spores, parasites ou des bactéries antibiorésistantes.

Elle observe également des conséquences néfastes sur la reproduction des vers de terre

Lorsque le digestat bourré de pathogènes est épandu, il est consommé par le sol puis s’infiltre vers les cours d’eau et les nappes phréatiques »

Lorsque les bâches qui couvrent les digesteurs se détériorent, vous avez une fuite de méthane. Protoxyde d’azote « Le digestat est très volatil, l’ammoniac se disperse très facilement dans l’air. A son contact, il s’oxyde et va développer du protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le CO2. »

À cela s’ajoute, l’apparition de l’oxyde d’azote, un polluant pris en compte dans les mesures actuelles de la pollution de l’air.

Mais aussi, le développement de particules fines.