les activités

La Vie au champ
Pour les plantations et les récoltes, un petit coup de main est toujours bienvenu!
Ici des poireaux ou des pommes de terre ainsi que des carottes, qui viendront remplir les paniers, là, des haies qui protégeront du vent et enrichiront la biodiversité, ailleurs, des pommiers qui offriront de l’ombre aux poules, etc...

Une journée de partage, un rendez-vous, sur l’exploitation de Thibault et Véronique « le chant des alouettes » les adhérents de l’AMAP sont conviés à une journée découverte du métier de maraîcher bio.

L’agriculture biologique est une forme d’agriculture qui repose sur la rotation des cultures, les engrais verts, le compost et la lutte biologique contre les parasites sans utiliser de pesticides, ni de fongicide. L’expression « nourrir le sol, pas la plante » est un refrain bien connu des maraîchers bio différence entre un simple maraîcher et un maraîcher bio.

Ce métier, parfois soumis aux aléas climatiques, nécessite un travail physique. Il faudra aussi savoir maîtriser des machines permettant d'entretenir les cultures ou encore de récolter les légumes.

Échange entre nous, adhérents « des 2 l’AMAP Villejuif et Milly » consommateurs et le maraîcher. Les adhérents, pré financent les légumes bio avant même leur fabrication et en échange Thibault fournit chaque semaine des paniers garnis de légumes de qualité en circuit court. C’est aussi un soutien psychologique et physique puisqu'il est également possible aux adhérents de venir donner un coup de main dès qu’ils le peuvent et de s'investir dans le développement de ces cultures.

Véronique au fournil nous explique devant le four à bois comment se prépare la fabrication du pain de A Z , les différentes farines employées et broyées dans le moulin sur place.

Après moult explications dans les champs et au fournil l’heure de la convivialité et du partage « sorti du panier » réunit tous les convives autour de table installée en amont sur l'exploitation.

Ainsi s’écoule la journée de rencontre entre adhérents et producteurs dans la joie et la bonne humeur.

journée à la ferme

Comme chaque année nous sommes conviés.es à la ferme de Véronique et Thibault pour préparer la choucroute.

Avant tout le mot "choucroute" vient de l'alsacien "sürkrüt" ou "sûrkrût" (Sauer kraut en allemand), qui signifie "chou acide" ou "chou aigre".

La choucroute est en effet, une façon de préparer le chou blanc, celui-ci est finement émincé à l’aide d’une mandoline à choux, salé puis naturellement fermenté.

La fermentation se fait de façon anaérobie (sans oxygène), Il s'agit en l'occurrence d'une "lactofermentation" ou "fermentation lactique".

Ce procédé simple, sain, naturel et ancien permet de conserver les légumes au frais (par exemple dans une cave) pendant plusieurs mois :

Sans conservateurs, sans apport d'énergie extérieur, sans détérioration des qualités nutritionnelles et vitaminiques des aliments, au contraire, ce principe de conservation s’effectue grâce à des bactéries de type lactique qui acidifient progressivement le milieu et empêchent la prolifération d'autres micro-organismes (notamment de moisissures).

Sous l'action du sel et à l’abri de l’air, le sucre contenu dans le chou se transforme en acide lactique et le milieu devient rapidement stérile.

Durant cette journée conviviale, chacun donne un peu de temps et pas mal d’huile de coude pour remplir les contenants agrémenté de gros sel. Pour notre régal, la choucroute sera prête dans les prochaines semaines.

Cerise sur le gâteau nous sommes conviés à une pizza partie. Véronique aura au préalable préparé la pâte à pizza qui nous régalera bien au chaud dans le fournil. Ainsi se termine cette journée de partage convivial et de rencontre des deux AMAP de la ferme du Champ des alouettes, l’amap de Villejuif et La Belle et la blette.

Nous râpons les choux
à choucroute

Le mot de Thibault :

« Il n’y a pas de mauvais temps seulement du temps qui dure trop longtemps ! »

Cette année a été encore différente, avec des périodes très chaudes en début d’été, il a fallu comme chaque année maintenant protéger les tomates contre les brûlures; et des nuits très froides qui ont favorisé l’apparition précoce de l’oïdium sur les pieds de tomates.

Mais surtout ça a été une saison très humide, 920mm sur l’année alors qu’on se situe depuis quelques saisons entre 550 et 700 mm.

920 mm bien répartis sont idéal, le problème c’est que les épisodes pluvieux se sont concentrés sur de courtes périodes et en quantité durant l’été et surtout en fin d’été et à l’automne.

Trop humide donc pour :

- les patates douces dont la moitié des pieds n’a pas fait de tubercules d’où un rendement très faible.

- les salades qui ont eu beaucoup de mildiou et ont été beaucoup attaquées par les limaces à l’automne.

- les semis en plein champ de roquette, moutarde que je n’ai pas pu faire dans les temps.

- les désherbages mécaniques qui ont été compliqués.

- l’ail qu’on a récolté humide et qui ne se conserve pas bien ainsi que les oignons qui ont eu un rendement faible et ne se conservent pas.

- les courgettes et les concombres qui ont eu de l’oïdium.

- les derniers semis d’engrais verts après les récoltes de radis, betteraves, salades etc. n’ont pas pu se faire laissant les sols à nu pour l’hiver.

Cela complique beaucoup les récoltes en extérieur pour ce qui se fait avec le tracteur et l’arracheuse

(carottes, panais), il faut choisir le bon jour et cela abîme le terrain ; mais aussi ce qui se fait à la main, on n’a jamais tant utilisé les cirés !

Les sangliers ont fait du dégât cette année notamment dans le maïs pour lequel je n’ai rien récolté,

dans les betteraves et les salades et surtout sur les filets anti-insectes qui sont perforés après leur passage.

On a donc installé une clôture électrique tout autour de la parcelle mais cela est très contraignant.

Pour les autres cultures cela a été normalement, asperges, carottes céleris, choux, radis, courges.

Pour le reste il y a eu des changements en cours de saison au niveau des salariés.

Les sujets de réflexion pour 2024 concernent surtout les débouchés et leur ajustement avec le nombre de salariés. Pas facile de calculer au plus juste. J’ai fait appel aux amapien.nes plusieurs fois dans la saison pour des travaux de désherbage d’échalotes, oignons, betteraves, carottes et de récolte de petits pois, haricots et soja qui sont des postes demandant beaucoup de temps à une période où l’on a plein d’autres choses à faire.

Et il y a eu bien sûr la journée choucroute où l’on a récolté lavé et râpé les choux et démonté une partie des pieds de tomates.

Merci à tous ceux qui ont participé à tous ces chantiers et vous êtes tous.tes les bienvenu.es pour la saison prochaine...

Quel est le principe de la méthanisation ?

La méthanisation est un processus permettant de profiter de la dégradation des matières organiques naturelles par des bactéries en absence d'air. Ce processus a pour nom la fermentation anaérobique. Ce procédé permet de dégager une source d'énergie renouvelable le Biogaz.

Quels sont les inconvénients de la méthanisation ?

Côté pile, la méthanisation permet de produire du gaz renouvelable et d'assurer aux éleveurs d'importants compléments de revenus.

Côté face, elle présente une vraie menace de pollution des sols et d'émission de gaz à très grand effet de serre

Méthanisation : un digestat bien indigeste pour les sols et les eaux

Les lisiers et fumiers sont riches en azote mais pauvre en carbone et donc faiblement méthanogène.

Pour que cela fonctionne et méthaniser rentablement, il est obligatoire d’ajouter des matières riches en carbone.

Cela peut être:

– des déchets d’industries agroalimentaires,

– des végétaux cultivés à cette fin (gaspillage de protéines),

– des matières grasses,

– des boues de station d’épuration (et leurs pollution),

– des déchets verts (sauf la fraction ligneuse dont la présence ne gêne pas mais ne produit pas de méthane).

Ces ajouts augmentent d’autant la production de digestat et augmentent donc énormément la quantité de pollution azotée à épandre pour un élevage.

On ne peut guère parler « d’un retour au sol » d’excellence des effluents d’un élevage.

La méthanisation ne peut être une excuse pour sursaturer les sols en intrants solubles.

Les aides à la méthanisation peuvent ainsi constituer quelque part des « aides à la pollution des eaux en azote et phosphore » surtout dans des régions calcaires aux sous-sols passoires alimentant les sources résurgences de rivières fragiles de plus en plus marquées par la dystrophisation.

Quels sont les problèmes de la méthanisation ?

Dans ses conclusions, l'Agence explique que « les intrants [matières qui entrent dans le méthaniseur] peuvent apporter des contaminants organiques, notamment des résidus d'antibiotiques résidus médicamenteux administrés aux élevages.

Cela inclut les bactéries, spores, parasites ou des bactéries antibiorésistantes.

Elle observe également des conséquences néfastes sur la reproduction des vers de terre

Lorsque le digestat bourré de pathogènes est épandu, il est consommé par le sol puis s’infiltre vers les cours d’eau et les nappes phréatiques »

Lorsque les bâches qui couvrent les digesteurs se détériorent, vous avez une fuite de méthane. Protoxyde d’azote « Le digestat est très volatil, l’ammoniac se disperse très facilement dans l’air. A son contact, il s’oxyde et va développer du protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le CO2. »

À cela s’ajoute, l’apparition de l’oxyde d’azote, un polluant pris en compte dans les mesures actuelles de la pollution de l’air.

Mais aussi, le développement de particules fines.

We have made quality our habit. It’s not something that we just strive for – we live by this principle every day.