le mot de Thibault

« Il n’y a pas de mauvais temps seulement du temps qui dure trop longtemps ! »

Cette année a été encore différente, avec des périodes très chaudes en début d’été, il a fallu comme chaque année maintenant protéger les tomates contre les brûlures; et des nuits très froides qui ont favorisé l’apparition précoce de l’oïdium sur les pieds de tomates.

Mais surtout ça a été une saison très humide, 920mm sur l’année alors qu’on se situe depuis quelques saisons entre 550 et 700 mm.

920 mm bien répartis sont idéal, le problème c’est que les épisodes pluvieux se sont concentrés sur de courtes périodes et en quantité durant l’été et surtout en fin d’été et à l’automne.

Trop humide donc pour :

- les patates douces dont la moitié des pieds n’a pas fait de tubercules d’où un rendement très faible.

- les salades qui ont eu beaucoup de mildiou et ont été beaucoup attaquées par les limaces à l’automne.

- les semis en plein champ de roquette, moutarde que je n’ai pas pu faire dans les temps.

- les désherbages mécaniques qui ont été compliqués.

- l’ail qu’on a récolté humide et qui ne se conserve pas bien ainsi que les oignons qui ont eu un rendement faible et ne se conservent pas.

- les courgettes et les concombres qui ont eu de l’oïdium.

- les derniers semis d’engrais verts après les récoltes de radis, betteraves, salades etc. n’ont pas pu se faire laissant les sols à nu pour l’hiver.

Cela complique beaucoup les récoltes en extérieur pour ce qui se fait avec le tracteur et l’arracheuse

(carottes, panais), il faut choisir le bon jour et cela abîme le terrain ; mais aussi ce qui se fait à la main, on n’a jamais tant utilisé les cirés !

Les sangliers ont fait du dégât cette année notamment dans le maïs pour lequel je n’ai rien récolté,

dans les betteraves et les salades et surtout sur les filets anti-insectes qui sont perforés après leur passage.

On a donc installé une clôture électrique tout autour de la parcelle mais cela est très contraignant.

Pour les autres cultures cela a été normalement, asperges, carottes céleris, choux, radis, courges.a

Pour le reste il y a eu des changements en cours de saison au niveau des salariés.

Les sujets de réflexion pour 2024 concernent surtout les débouchés et leur ajustement avec le nombre de salariés. Pas facile de calculer au plus juste. J’ai fait appel aux amapien.nes plusieurs fois dans la saison pour des travaux de désherbage d’échalotes, oignons, betteraves, carottes et de récolte de petits pois, haricots et soja qui sont des postes demandant beaucoup de temps à une période où l’on a plein d’autres choses à faire.